Le sucre, ce poison

17/11/2022

En 1850, la consommation de sucre en France était de 5 kg par an et par personne. Aujourd'hui, elle atteint 35 kg par an et par personne, soit près de 20 % de l'apport énergétique total. Or, on sait que la consommation de sucres libres ou cachés - elle ne comprend pas ceux présents dans les fruits et légumes - doit se limiter à 10 % de l'apport énergétique journalier. En descendant à 5 %, on obtient même des bienfaits supplémentaires sur la santé.

Où se cache le sucre et quels en sont les méfaits ?

Les sucres libres sont les sucres ajoutés et les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops ou les jus de fruits. Les principales sources de sucres libres sont donc les produits sucrés (gâteaux, pâtisseries, sucre, confiture, pâte à tartiner, bonbons, biscuits, viennoiseries, desserts lactés...), les boissons (sodas et jus de fruits) et certains produits laitiers (yaourts sucrés ou aromatisés). L'industrie agroalimentaire en met partout (jambon, sauces tomates, légumes en conserve...), que l'on retrouve sous des dénominations différentes (saccharose, fructose, glucose, sirop de glucose, sirop de glucose-fructose, dextrose...).

Le sucre favorise la prise de poids, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Mais ce n'est pas tout ! Véritable voleur de calcium et de vitamines du groupe B, il puise dans nos réserves, notamment au niveau des os, des dents et des cheveux, il acidifie notre organisme et contribuerait même au développement de plusieurs sortes de cancers, en particulier digestifs. En effet, il perturbe notre flore intestinale et il est aussi toxique que l'alcool pour notre foie !

Hautement addictif, le sucre agit comme une drogue en provoquant une production d'endorphines, ces molécules produites par notre cerveau et connues comme « les molécules du bonheur », entraînant une véritable dépendance et nous incitant à en consommer toujours davantage.

Voilà pourquoi il est important de faire la chasse au sucre, en choisissant des produits bruts ou le moins transformés possible par l'industrie agroalimentaire. Il est également utile de lire les étiquettes nutritionnelles et la liste des ingrédients sur les emballages des produits, en retenant les différents noms qui cachent du sucre.

Nous avons tout intérêt à nous déshabituer du sucre, petit-à-petit et sans passer par les édulcorants qui présentent d'autres inconvénients, cela n'empêchant pas de garder le plaisir de manger en s'octroyant un écart de temps en temps et en privilégiant le fait-maison.

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